Les sept joies de Marie

L’attribution de cette peinture de 1545-1550 représentant Les sept joies de Marie est discutée et la critique a hésité entre Lancelot Blondeel et/ou son beau-fils Pierre Pourbus. On s’accorde actuellement pour la donner au premier tout en acceptant une collaboration de Pourbus. L’architecture peinte s’impose de façon particulière avec cet arc de triomphe monumental. L’échappée sur le paysage et les proportions des personnages devant les portails créent une certaine ambiguïté spatiale. L’emprunt de motifs renaissants et l’observation des principes classiques, dans les colonnes et les chapiteaux, s’expliquent par l’influence de Vitruve. 

Le bien est conservé au Trésor de la cathédrale Notre-Dame de Tournai.